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Lève toi et ... roule

L'inusable Evelyne Dhéliat annonce une belle météo automnale pour le lendemain. C'est décidé, je programme mon réveil et le lendemain matin, j'enfilerai ma magnifique tenue cycliste que ma femme adore tant (je plaisante) et j'irai provoquer les forcas de la route de mon patelin breton dans l'espoir d'aligner 80 kms.

9H00 je suis au point de rendez-vous traditionnel et constate qu'il n'y a pas âme qui vive...

En ce 1er novembre, mes compagnons de route ont sans doute plus envie de rendre hommage aux disparus plutôt que d'aller user de la gomme.

Bref, désappointé, je continuer ma route … seul !

Il fait 3 degrés et j'entame alors pour passer le temps, un monologue philosophique.

« Qu'est ce qui faut être con pour aller me peler les miches seul alors que je pourrai être tranquille dans mon lit à écouter Daphné Burki sur Europe 1 ? »

Je suis un ancien addict du dérailleur : 25 ans à user le cuissard. Névrosé du 53x11, ma famille m'a fait comprendre un jour qu'il était temps que je sois plus présent.

Je me souviens de la réaction de mon fils de 6 ans qui me lance lorsque j'annonce que le vélo, c'est fini :

« ah comme cela, on va te voir plus souvent »

Je me souviens avoir reçu une belle claque, la vérité sort de la bouche des enfants !

Et c'est comme cela que j'en suis arrivé à vendre mon vélo pour acheter une belle paire de Salomon Speed cross. Je dois l'avouer : le trail me plait bien.

Beaucoup moins chronophage, moins addictif et totalement en phase avec mes valeurs : le partage, la nature …

Se lever le matin n'est pas innocent, bien sur, j'aime encore rouler mais cela va plus loin.

En coaching, lors de notre accompagnement, nous recherchons ce que l'on appelle les 4 fondamentaux : nos valeurs, nos limites, nos croyances et enfin nos besoins.

Mais de quoi puis-je donc avoir besoin ?

Je réfléchis longuement (puisque de toute façon, je n'ai que cela à faire et que pendant que je réfléchis, j'oublie le froid qui pique).

Comme lors de ma précédente carrière et maintenant avec mon nouveau métier de coach, j'ai toujours utilisé le sport comme exutoire. Evacuer les émotions ressenties au cours de la journée ou de la semaine. J'aime aussi me lever pour faire du sport avec les copains et refaire le monde.

Je pense aussi à mes envies de compétition. Même si la compétition est beaucoup moins présente qu'à l'époque du cyclisme ou j'arrivais tout de même à gagner quelques petites courses, j'aime parfois agrafer un petit dossard et pousser, d'abord, mon corps et ensuite mon mental dans ses retranchements.

Tout ceux qui ont aussi agrafé un dossard, se souviennent de ce moment où la douleur envahie l'ensemble de votre corps, où votre mental prend le relais et vous glisse à l' oreille «ca te sers à quoi de te faire aussi mal ? Tu sais que tu aurais pu choisir une activité plus cool ? Pourquoi n'as-tu pas choisi la pétanque ?.... » arghhhh

Car au final, le meilleur moment n'est pas lorsqu'on chausse ses chaussures mais plutôt le moment où on les enlève. Ce sentiment de devoir accompli et ces instants de bonheur absolu où votre corps libère ces fameuses endorphines.

Avoir le sentiment d'avoir quelque chose d'extraordinaire et se dire :

« j'ai osé et je l'ai fait »

Maintenant, je sais ce dont j'ai besoin :

  • me sentir bien

  • faire du sport en extérieur

  • être reconnu dans mes actions.

Et vous qu'est-ce qui vous pousse à vous lever le matin pour aller faire du sport ?

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